SOLIDARITE LIBAN SUD A QAOUZAH

SOLIDARITE  LIBAN SUD A QAOUZAH

AL QAOUZAH, vie ou survie ?

AL QAOUZAH, vie ou survie ?

 

a) Situation géographique : un village frontalier avec Israël :

De latitude 33°7‘17"N et longitude 35°20‘17"E, Qaouzah est un village libanais  maronite situé dans la Caza de Bint Jbeil sous le gouvernorat de Nabatiyé

Il occupe une colline du Sud Liban de 700 à 800 mètres d'altitude en bordure d’Israël.

Debel situé à  2.59 Km est le village maronite le plus proche où les familles de Qaouzah trouvent écoles de leur choix, artisans et commerces.

Cependant El Kaouzah est principalement entouré de villages chiites avec lesquels il entretient de bons liens. Mais le défaut de commerce réciproque  avec les musulmans produit un grand isolement économique.

 

à l'horizon la blue-ligne...

b) Situation démographique : une désertification progressive

Pendant la guerre isrélo-palestinienne la majorité des habitants refusant de prendre position et de collaborer avec Israël ont quitté le village pour Beyrouth.

C’est ainsi que peu à peu, depuis 1975 la population permanente de ce village est passée de 1250 à 150 habitants.

Après le départ de l’armée isarélienne en 2000, bien des associations ont apporté leur soutien au village pour tâcher de le reconstruire, efforts anéantis  par les événements de juillet 2006.

En effet, Kawzah, comme d'autres villages qui bordent le sud du Liban , telles que Ain Ebel , Debel , Rmaich et Yaroun , a été pris dans le feu croisé du Hezbollah et l'armée israélienne.

Cet  été-là, Kawzah, situé à deux km de la frontière israélienne, a été, malgré lui et ses habitants, plongé au cœur de la tourmente. Des estimations diverses ont évalué le coup de la reconstruction du village à 300.000 dollars (reconstruction des maisons, relance de la culture, replacement des animaux perdus etc ).

 

Devant l’ampleur des dégâts, bon nombre des habitants quittèrent le village.

Al QAOUZAH n’a donc pas cessé depuis 40 ans de se désertifier, les habitants abandonnant leur terre pour la ville.

 

 

c) Situation socio-économique : un village sous-développé

Les habitants de Kawzah aiment leur village : la nature est belle, le  climat sain, l’environnement bon. Malgré l’éloignement de la capitale, les Beyrouthins fuyant la pollution et le stress de la ville n’hésitent pas à venir y passer le weekend et les vacances à la recherche du calme, de la tranquillité et du bon air.

Cependant l’amertume habite la plupart des cœurs devant le sous développement de leur village sans travail, sans école, sans dispensaire, sans commerce, sans générateur. Ils mettent la faute sur l’Etat trop longtemps absent du Sud.

Après 2006, un effort de modernisation des habitats et d’aménagement des infrastructures s’est fait connaître : les autorités avec les aides de l’Etat et des associations ont construit de nouvelles routes plus larges, avec trottoirs et murs de clôture, qui ont remplacé les sentiers de chevriers. Le téléphone et l’électricité ont été installés. Un puits très profond a été creusé permettant aux habitants de ne jamais manquer d’eau.

La plupart des maisons se sont modernisées. Il reste seulement 8 maisons traditionnelles

où quatre familles vivent encore dans une seule pièce.

Malgré cet effort, ce village connaît encore un sous développement économique social et sanitaire.

- Il manque de capitaux pour aménager le territoire, pour créer des emplois, pour assurer les services publics en électricité en égouts, en transports.

- Les problèmes sociaux dus à la division des familles, et aux dégâts de la guerre s’accentuent d’année en année. L’isolement du village et la pauvreté ont produit beaucoup de repli sur soi, de rancune, de manque de confiance en soi et en l’autre.

- Enfin, Kaouzah ne dispose pas de dispensaire : un médecin et une infirmière passent seulement tous les quinze jours pour assurer les médicaments des malades chroniques (diabétiques, cardiaques..)

 

 

d) La survie de Al Qaouzah ?

 

Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours – Lao Tseu, sage chinois du Vème avant notre ère.

 

L’autorité actuelle et les amis de ce village sont bien conscients que pour redévelopper Al Qaouzah il faut non seulement créer des emplois mais réapprendre aux villageois le travail et la confiance en l’avenir.

Retrouver du travail pour que le cercle de la vie reprenne. Tout donner aux habitants pour ce retour de la ville vers le village. (bus, école, électricité)

 

Un projet vient de naître : relancer la culture du zaatar bio à AL QAOUZAH.

5 villageois, dignes de confiance, issus des 4 grandes familles du village se sont portés volontaires pour tenter cette expérience.

Chacun a besoin de 2000 $  pour l’installation des canalisations et l’achat des plans de zaatar ?

Pouvez-vous nous aider à commencer cette opération de survie de Al Qaouzah ? 



26/11/2011
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