Opération-survie de Qaouzah : la culture du zaatar-bio
Opération survie de AL QAOUZAH
CREATION d’UNE COOPERATIVE AGRICOLE DE ZAATAR- BIO à AL QAOUZAH
Business plan
1-BUT :
Demande de subventions pour le projet de culture et commercialisation de zaatar-bio de 6 agriculteurs de AL QAOUZAH (SUD LIBAN) et l’ouverture d’une coopérative agricole.
2- CHAMP D’ACTIVITE :
Nous souhaitons qu’on nous aide au développement économique et social de ce village du SUD LIBAN très meurtri par la guerre israélo-palestinienne en travaillant dans le secteur agricole.
3-PRODUIT :
Nous proposons de cultiver à Al Qaouzah du zaatar-bio
- le climat de Al Qaouzah est reconnu mondialement comme étant particulièrement propice à la culture de cette plante
- nous souhaitons utiliser de l’engrais organique de chèvre présent dans le village et ainsi produire du zaatar de très bonne qualité au label bio très recherché en Europe.
Une fois récolté le zaatar est effeuillé puis soigneusement séché et pilé selon l’usage antique des femmes du village.
La « poudre » de zaatar, mélangée aux graines de sumac et de sésame produit le mélange indispensable à la tartine ou au manhoucheh matinal, (sorte de fine galette de pâte couverte de zaatar, de sumac et de graines de sésame) de tout bon libanais.
- C’est ce mélange que nous souhaitons commercialiser, épice le plus populaire au Moyen Orient, « petit chéri » des touristes qui ne repartent guère sans leur petit sachet.
- nous souhaitons utiliser de l’engrais organique de chèvre présent dans le village et ainsi produire du zaatar de très bonne qualité au label bio très recherché en Europe.
- 4- VOLUME du MARCHE :
Avec 4000 plants/ 1000 m2, pour 6000 m2 nous pensons produire en 2012 entre 250 et 500 kg de zaatar avec un développement exponentiel chaque année.
5- CLIENTS :
Nous souhaitons offrir notre produit à
- la vente nationale grâce au jumelage de Al Qaouzah avec la paroisse Ain Aar près de Beyrouth
- la vente internationale : - par l’intermédiaire de la paroisse Sainte Jeanne d’Arc de Versailles jumelée avec le diocèse de Tyr.
- par l’intermédiaire des paroisses maronites de Paris, Lyon, Bruxelles...
- par l’intermédiaire des soldats de l’UNIFIL dont le QG est à quelques kilomètres de Al Qaouzah
6-AVANTAGES :
- Le zaatar cultivé sous un climat propice et avec un engrais organique donne un produit d’une qualité supérieure.
- Le Label Bio a un impact grandissant sur le consommateur européen.
- Pour éviter la forte concurrence présente au Liban pour ce produit, nous préférons toucher la diaspora libanaise, en utilisant le réseau de jumelage de paroisses et celui des jeunes de la région du Sud Liban partis étudier en Europe et peuplant de nombreuses paroisses maronites de France et de Belgique.
7- STRATEGIE COMMERCIALE :
- Nous souhaitons que notre coopérative travaille en partenariat avec Fair Trade Lebanon déjà bien présent dans le Sud pour commercialiser l’huile d’olive et le zaatar : FTL nous initiera à la procédure de certificat de label bio et d’entrée dans un groupe certifié de commerce équitable . Il nous aidera aussi à la mise en sachet du mélange zaatar-sésame-sumac et à l’ouverture d’une antenne au camp de l’ONU de Nahoura,
- En outre nous pensons créer une synergie avec une coopérative d’huile d’olive de Solidarité Liban, association versaillaise dont nous voulons toucher aussi la paroisse jumelée avec le diocèse de Tyr.
- Enfin, nous voulons exploiter la clientèle des paroisses maronites et grecs catholiques de Paris, Lyon, Marseille Bruxelles grâce aux réseaux de la diaspora libanaise, et celle de la paroisse de Aïn Aar jumelée avec Al Qaouzah.
8- HISTOIRE :
- Nous souhaitons redynamiser un projet lancé il y a quelques années pour relancer l’agriculture de ce village et freiner l’exode rural toujours grandissant depuis les années 75.
- Notre objectif est aussi de vouloir maintenir vivante la tradition du zaatar tant pour l’aspect patrimonial que pour la santé des populations. En effet l’alimentation traditionnelle libanaise, dans laquelle entrent de nombreux végétaux spontanés, dont le zaatar, représente un équilibre nutritionnel remarquable proche du « régime crétois ».
9- RESPONSABLE :
Béatrice MAUGER, Volontaire de la Délégation Catholique pour la Coopération en partenariat avec le Centre Jean Paul II, est responsable de ce projet.
10- COLLABORATEURS :
Béatrice Mauger aura 6 familles collaboratrices :
- Ibrahim et Georgette SAAB
- Raymond et Viviane FELFLI
- Karim FELFLI et sa mère
- Boulos ABOU ELIAS et sa mère
- Bachir RIZK et sa mère
- Wissam Abou Elias et sa femme
11- SIEGE
Le siège de cette coopérative agricole sera à AL QAOUZAH.
12-PREVISIONS :
Nous pensons chaque année doubler la production en repiquant les rejets de zaatar.
Voici les frais que la coopérative prévoit :
- l’engrais acheté par les agriculteurs (100 $/an pour 1000 m2)
- les graines de sumac et de sésame (de 10 000 à 15 000 LL le Kg)
- la mise en sachet (main d’œuvre + sacs + étiquetage)
- Les frais de transports nationaux et internationaux (douane, TVA)
- La procédure d’ouverture d’une coopérative et les frais de gestion
- le contrôle qualité
- le coaching de Fair Tade Lebanon et d’Arc en Ciel
13- OPPORTUNITES :
Nos chances de réussite résident :
- dans la qualité du produit (zaatar bio)
- dans sa provenance (bon climat et village meurtri par la guerre à aider)
- dans le choix de la clientèle de la diaspora libanaise
- dans la vente du produit en euros
- dans la vente dans des paroisses où l’esprit caritatif est dominant.
14- RISQUES :
Ils résident principalement dans l’instabilité politique de ce village frontalier.
15- REPERCUTIONS :
De nouveaux affrontements israélo-palestiniens provoqueraient la fuite du village et l’abandon des terres familiales.
16- BESOINS FINANCIERS :
Les agriculteurs de AL QAOUZAH n’ayant pas les moyens d’investir dans les frais de plants de zaatar, et de canalisation pour la culture de 1000 m2 (666 $ pour 4000 plants et 1375 $ de canalisation), nous avons besoin de 2 041 $ par personne, soit 12 246 $ pour les 6 agriculteurs sélectionnés. (voir tableau récapitulatif des frais)
A ces coûts de matériaux s’ajoutent ceux de la transformation, de la distribution du produit ainsi que ceux de l’ouverture et de la gestion de la coopérative, frais évalués à environ 5000 $.
Nos besoins financiers totaux pour ouvrir et commencer à développer cette coopérative agricole de zaatar-bio à AL QAOUZAH seraient donc environ de 18 000 $.
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